Le miroir : un compagnon, un complice, indispensable, et/ou un outil délétère ?

Par Martine KAGAN-PSZENICA, Psychologue.

Une Réflexion sur le miroir, pour faire écho à ce que les patients disent de lui.

Happés, aspirés, embarqués, par le miroir qui reflète, grossit, indigne, inquiète, rassure parfois…

Serait-il l’objet qui révèle ?

Il renvoie une image éphémère, toujours à reprendre.

Objet de tous les dangers, le miroir se cache, se couvre, se range pour être évité, mais comment l’éviter vraiment, tant il a été investi dans son pouvoir révélateur ?

Pour le Larousse, révéler c’est faire connaître à quelqu’un ou rendre public ce qui était tenu secret, ce qui était caché. « Je vais vous révéler mon secret », pas si simple lorsque l’on souffre de dermatillomanie !

Le miroir est aussi l’objet qui permet la confrontation, la mise face à face, l’action de rapprocher les choses, de les comparer en les opposant, (cf le Larousse) : ma peau et la peau idéale, qui serait lisse et nette s’opposent, c’est même entre elles deux, un duel, une guerre sans merci, un combat de chaque jour.  

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